Des CFA aux ARDIR
En relation avec les chambres professionnelles et les tuteurs en entreprise , les CFA sont plus de 1200 en France à soutenir la filière de l’apprentissage. Pour coordonner leur efforts, ils se sont regroupés en chambres régionales, autour de leurs directeurs : les Associations Régionales des Directeurs de Centre de Formations d’Apprentis : les ARDIR
Pour chapeauter encore, avec un niveau supplémentaire les actions et événements menées par ses ARDIR, le besoin s’est aussi fait sentir de créer une entité de niveau supérieur qui puisse fédérer les efforts : la Fédération Nationale des ARDIR, ou FNADIR. A tous les étages de cette organisation, un seul but une seule mission : valoriser les filières de l’apprentissage, les mettre en adéquation avec les exigences et les réalités de métiers et fédérer un véritable réseau national autour de l’Apprentissage.
La FNADIR : informations et activités
Avec deux titulaires par région, la FNADIR regroupe à ce jour près de 595 directeurs de Centre de Formations d’Apprentis. Tous les métiers y sont représentés et son rayon d’action couvre l’ensemble du territoire.
Comme nous l’avons dit, elle s’est donnée pour mission de Fédérer tous les acteurs et toutes les instances du territoire impliqués dans les filières de l’Apprentissage, tout en le représentant d’un point de vue national.
Pour servir cette large mission, la FNADIR organise divers événements. En plus de ses traditionnels conseils d’administration bimensuels, elle met en place et coordonne des journées annuelles d’informations, rencontres et échanges sur l’actualité de l’apprentissage, qui ont lieu en général au Printemps et à Paris. Elle est aussi à l’initiative d’un congrès national qui, là encore, fournit l’occasion de faire le point sur l’avancée de l’apprentissage au niveau national, ainsi que d’évaluer les potentiels freins ou obstacles à sa progression pour sensibiliser les experts et acteurs institutionnels concernés. Au delà de ces événements, la FNADIR édite également un bulletin à l’attention de ses adhérents. A travers le document il est question d’une véritable veille sur le secteur, d’un point de vue, économique mais aussi légal et juridique.
Outre tous ces aspects de coordination et pour mesurer la nature cruciale de cette mission, il faut encore ajouter que, chaque année, en France, de nombreux métiers porteurs souffrent d’un manque d’apprentis. Le phénomène n’est du reste pas récent et il ne fait aucun doute qu’il est lié à un manque de valorisation souvent bien injuste des métiers concernés. Valorisation des métiers intellectuelles ou de conception face aux métiers de la mise en oeuvre du talent manuel et de la production ? Avec le décloisonnement des filières et la montée en complexité et en niveau des diplômes d’apprentissage, la réalité n’est plus tout à fait aussi tranchée, mais certains préjugés ont la vie dure. On comprend mieux dès lors l’intérêt d’une représentation nationale de l’apprentissage quand la réalité peut consister à modifier les mentalités et mieux communiquer sur l’apprentissage à travers des opérations dont l’échelle et l’envergure dépasse largement les moyens et le cadre d’un simple CFA.
Avec l’ouverture vers l’Europe, il faut encore préciser que la mission de la FNADIR entend s’élargir au delà des simples frontières territoriales.